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Natures humaines

Du 9 au 17 juillet 2022

Réunir les univers de Laure Chagnon et Michel Pelloille, qui ne s’étaient jamais rencontrés auparavant, a été une évidence pour l’équipe AR[T]AMIS :
Cette mise en perspective de leurs deux visions conduit le visiteur à s’interroger sur son propre regard et son rapport au vivant.
L’exposition se voulait aussi une invitation au voyage, à la médiation à travers les formes et les couleurs qui s’entrechoquent et se mêlent avec poésie tout au long du parcours institué par une scénographie très végétalisée, grâce au concours des services techniques de la ville de Mortagne.

Laure Chagnon :

Son œuvre mêle avec originalité les medias : céramique, verre et photographie.

« Mon travail invite à questionner et à activer les mécaniques du vivant, de notre intime existence biologique aux relations entretenues avec les environnements naturels et les espèces non humaines.

Mes propositions convoquent les mythes, l’histoire, l’histoire de l’art afin d’initier un lien questionnant avec les hommes, les  artistes du passé et les inclure à cette bionomie.

J’affectionne les pratiques d’ateliers comme celle du verre et de la céramique que j’emploie comme autant de matières à penser. Les images que je conçois avec un modeste scanner manuel sont elles aussi des modelages. L’œil tactile de la machine saisit au plus près son sujet et imprime les mouvements de mon corps sur l’image »


Michel Pelloille

Naturaliste expressionniste, le peintre déchiffre la nature dans une profusion d’entrelacs d’encres et de matières, souvent dans des grands formats, sur la toile, le papier, la poterie.

« Comme le chaman trace le cercle magique, Michel Pelloille investit son domaine. Avec mille précautions pour mieux l’occuper, le confondre, le peupler. Multiplicité de plans, de codes qui se cherchent, s’éprouvent, sans délimiter de contour, ni arrêter de gabarit. Pelloille n’est pas un tragique, il sait que le désordre des passions exige des montages méticuleux, une main qui ne tremble pas. Il scrute patiemment la lente gestation d’un équilibre entre le matériau brut et l’événement aléatoire qu’il estime n’avoir à porter vers une conclusion exemplaire. D’où l’apparente incertitude de ces tableaux, qui en fait aussi toute la surprise. » Patrice Delbourg

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